lundi 20 octobre 2014

Bienvenue !

Ce blog comporte 4 pages dans la barre de menu ci-dessus :
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J'ai fait une sélection de liens intéressants (barre de droite). Il y a également des liens dans le texte (en rouge).

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Les articles ci-dessous seront mis à jour régulièrement (le plus ancien est tout en bas).

Début des aménagements

Nous avons emménagé en mai 2014. Depuis, nous avons commencé les aménagements à plusieurs endroits.

Terrasse

Création de 3 petites buttes (juin) avec des matériaux de récupération : carton, bois, tuf, terre végétale, pierres, herbe de fauche. Elles serviront pour des plantes aromatiques et à fleurs.


Butte 1 (04/06/2014) : carton, bois, tuf


Butte 1 (05/06/2014) : terre végétale, pierres

Sur la première butte, transplantation de plantes déjà présentes sur le terrain : persil, framboisier sauvage, fraisier des bois. Sur la deuxième, boutures de groseillier à maquereau. Sur la troisième, semis de souci, pensée, myosotis, bourrache, pied d'alouette annuel, vipérine et aussi ancolie et digitale.


Buttes 1, 2 et 3 (07/07/2014)


Buttes 1, 2 et 3 (13/09/2014)

Création de 4 carrés contre la maison pour les herbes aromatiques (bouture de thym) et semis de souci et escholtzia.

Potager

Création de 2 planches avec des matériaux de récupération : bois, terre végétale, herbe de fauche, ortie, fougère. Ce sera un potager avec des légumes annuels (variétés anciennes). En 2014, les semis ont déjà permis une récolte : radis, salade, haricot, carotte, radis noir... Des boutures de framboisier, cassissier et noisetier et la plantation de raifort ont également été faites.

Forêt comestible

Création de 6 buttes avec des matériaux de récupération : bois, terre végétale, pierres, herbe de fauche. Elles serviront pour les petits et grands fruitiers, légumes vivaces (et annuels qui se ressèment facilement), plantes aromatiques, mellifères, engrais vert... Certaines sont utilisées dès cette année, d'autres le seront à partir de l'année prochaine. Pour l'instant, boutures de groseillier, cassissier, plantation de framboisier, fraisier, rhubarbe, artichaut, asperge, semis de salade, arroche, panais, lupin, transplantation de thym, lavande, ciboulette, origan et de plantes déjà présentes sur le terrain : menthe, violette. En novembre, plantation d'arbres fruitiers (en fonction de la place disponible).


Butte 1 (27/08/2014)


Butte 1 (04/10/2014)

jeudi 20 février 2014

Jardin-forêt

Le jardin-forêt se conçoit sur le modèle de la forêt :
- Le sol n'est pas labouré et la matière organique à la surface est dégradée par l'action de la pédoflore et la pédofaune, ce qui le fertilise. C'est un sol vivant.

- Les végétaux de la forêt forment différents étages (7 au total).

- Les plantes se succèdent pour aboutir sous nos latitudes à la forêt (climax). Au départ, le sol est nu (suite à un incendie, éboulement, remblai) ; ensuite, il est colonisé par les plantes pionnières, annuelles puis vivaces, herbacées puis arbustives, dont certaines sont fixatrices de l'azote de l'air (ajonc, genêt, robinier faux-acacia). Elles permettent d'enrichir le sol (humus) et le préparent pour les arbres qui vont les remplacer (succession écologique). Dans un jardin-forêt, il faut faire en sorte que la succession soit plus rapide que dans la forêt.

Au premier plan, reboisement par les plantes pionnières (genêt, bouleau)

Les plantes du jardin-forêt

En ce moment, je fais un tableau des plantes en fonction de plusieurs critères :
- Les plantes que je souhaite avoir dont :
° Les plantes que je peux avoir facilement (nature, connaissances)
° Les plantes que je vais devoir acquérir (achat, troc)
- Les plantes comestibles
- Les plantes qui ont d'autres intérêts (1) :
° Fixatrices d'azote
° Reminéralisantes
° Attirant les insectes
° Mellifères
° Aromatiques
° Couvre-sol
- Les plantes vivaces
- Les plantes qui se ressèment facilement

- Les plantes associées dans la nature
(1) c'est à partir de ces caractéristiques que je vais pouvoir constituer des guildes.

Je voudrais avoir des arbres et arbustes fruitiers, des plantes potagères vivaces et des plantes sauvages comestibles.

Pour que le système fonctionne, il faut aussi des végétaux qui les aident (par exemple, les engrais vert, les plantes qui éloignent les ravageurs, celles qui protègent des maladies) et des plantes utiles pour la biodiversité (qui attirent les pollinisateurs, entre autres).

Il existe des espèces qui cumulent de nombreux avantages, comme l'ortie : elle est comestible, reminéralisante, mellifère, attire les insectes (papillons, coccinelles). Le purin d'ortie est utilisé comme fertilisant et comme répulsif contre certains insectes. Ses fibres permettent de confectionner des vêtements.


Ortie

dimanche 9 février 2014

Méthode de design de permaculture

Pour installer notre potager, verger et poulailler sur un terrain de 1000 m², nous allons suivre les étapes de design suivantes :
- Buts
- Observation
- Limites
- Ressources
- Analyse
- Design
- Implémentation
- Maintenance
- Évaluation
Parmi les buts, nous souhaitons que le verger et le potager fournissent au minimum 50 % de nos besoins en fruits et légumes dans 5 ans. En dehors des arbres fruitiers (variétés locales), nous voulons éviter de payer les plants ou les graines (plantes sauvages comestibles et légumes vivaces majoritairement). Nous ne voulons pas arroser avec de l'eau du robinet. Nous aimerions avoir deux poules limousines et un chat (de la SPA). Le design de permaculture devra tenir compte de l'installation de la phytoépuration (prévue pour 2014).

L'observation dure une année. Il s'agit d'observer le terrain à chaque saison : l’ensoleillement, la pluviométrie, le vent, afin de déterminer quelles parties du terrain sont à l'ombre ou au soleil et quand, idem pour les coins secs ou ceux qui retiennent l'humidité. Il faut tenir compte de la nature du sol, de la pente du terrain, de la présence d'un mur sur un côté, des plantes qui poussent spontanément et de celles qui ont été ajoutées par le propriétaire précédent. Il est également intéressant de faire appel à un géobiologue pendant cette phase.


Limites de la parcelle en noir (photographie aérienne Géoportail)

Les limites concernent la surface de la parcelle, plutôt petite, et qui le sera plus encore après l'installation de la phytoépuration. L'orientation n'est pas idéale non plus, avec une pente à l'est et un mur de grange au sud. Le terrain a été remblayé il y a quelques années pour atténuer la pente. La matière organique nécessaire pour démarrer le projet ne pourra pas être trouvée en quantité suffisante sur place du fait de la faible superficie et de l'absence d'arbres ou d'arbustes à tailler. Nous ferons appel à notre réseau de connaissances pour trouver les légumes vivaces qui nous manquent et espérons trouver des outils d'occasion (faux, brouette, remorque...).

Les ressources disponibles sur le site sont principalement l'eau du puits et des grosses pierres granitiques. Il serait possible également de récupérer l'eau de pluie qui tombe sur le toit si le puits ne suffisait pas (et aménager une baissière, aussi, grâce à la pente, à l'est, qui va vers un étang, en bas à droite de la photo). Le bâtiment pour le stockage, les outils et le poulailler existe déjà. Si cela ne cause pas de nuisances pour le voisinage, nous aurons un espace pour le compost des toilettes sèches (qui pourra être mis au pied des arbres fruitiers après 2 ans de compostage). Le fumier des poules pourra aussi être utilisé. Les anciens propriétaires ont planté entre autres du persil et 2 mirabelliers. Nous avons déjà collecté un certain nombre de graines et nous conservons des vitres pour faire une mini-serre. Le livre Créer un jardin-forêt de Patrick Whitefield nous servira et nous allons approfondir la notion de guilde.


A : maison
B : terrasse
C : annexe (stockage, outils, poulailler)
D : robinet
E : puits
F : emplacement possible pour le compost des toilettes
G : emplacement possible pour la récupération d'eau de pluie

L'analyse consistera notamment à voir quels sont les besoins et les produits de chaque élément et de définir les liens entre les différents éléments (les déchets des uns peuvent être une ressource pour les autres). Compte tenu de la surface du terrain, nous avons tout intérêt à utiliser au mieux les 3 dimensions de l'espace pour nos plantations. Mais il est encore trop tôt pour avancer sur ce point.

De même, le design ne pourra être fait qu'après la période d'observation du terrain. Les emplacements relatifs des éléments pourront alors être décidés (en fonction de l'analyse), ainsi que les accès. Tout cela figurera sur un plan (zones).

L'implémentation est la réalisation du projet. Il faudra attendre fin 2014 dans notre cas ! A ce niveau, la présence d'amis sera peut-être requise.

La maintenance (entretien des éléments du système) : arroser ou ajouter du paillis lorsque c'est nécessaire, surveiller l'état de santé des plantes...

L'évaluation permettra de savoir si le résultat est conforme à ce qui était attendu. Si ce n'est pas le cas, il faudra procéder à des ajustements et peut-être repasser par les étapes précédentes.